De nombreux labels et certifications s’appliquent à la viticulture qui ont une incidence sur le mode de production choisi. Il existe aujourd’hui une réelle volonté des viticulteurs désireux de se diriger vers une production de plus en plus respectueuse de l’environnement.
À travers cet article, nous vous guidons afin de mieux vous y retrouver parmi les différents types de viticulture existants.
Apparue à la suite de la Révolution Industrielle marquée par la découverte de nombreuses innovations techniques, l’agriculture conventionnelle s’est spécialisée afin de faire apparaître des monocultures, tel que la viticulture par exemple. Cette recherche s’est concentrée sur l’augmentation de la productivité et a favorisé l’utilisation d’intrants tels que les engrais de synthèse, les pesticides et les herbicides. Cependant, le sol étant considéré à cette période comme un simple support pour les producteurs, cela a eu pour conséquences un appauvrissement des sols, entrainant donc une recherche d’alternative tels que la viticulture raisonnée ou encore biologique.
Pour certains vignerons, la viticulture raisonnée est un premier pas vers la viticulture biologique.
La viticulture raisonnée, aux yeux de la loi, a fait son apparition en 2002, c’est une méthode visant à inciter les viticulteurs à réduire l’usage des pesticides afin d’employer des produits phytosanitaires pour le traitement de la vigne, uniquement quand c’est nécessaire. Cela permet de réduire l’impact environnemental des produits chimiques afin de répondre aux critères du développement durable.
Cette nouvelle méthode viticole est reconnue par deux certifications nationales tels que :
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Bon à savoir : Un domaine certifié Terra Vitis se voit de suite attribuer le niveau 2 de Haute Valeur Environnementale.
Dans le cadre de la viticulture biologique, les viticulteurs n’utilisent que des produits exempts de molécules organiques de synthèse. L’agriculture biologique n’interdit pas les intrants, elle autorise les produits d’origine naturelle et organique pour protéger la plante des maladies tels que le soufre et le cuivre. Les matières premières d’origine naturelles sont notamment employées afin de pouvoir privilégier la vie des sols et la pérennité des espèces animales et végétales favorisant l’écosystème naturel.
La viticulture biologique a elle aussi ses propres labels.
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La viticulture raisonnée est presque du vin biologique, mais pas totalement. Elle se rapproche de la viticulture biologique sans en adopter toutes les contraintes. De ce fait, ce type de viticulture ne peut pas revendiquer l’appartenance au logo « eurofeuille ».
Une viticulture biodynamique est avant tout une viticulture bio, respectant un vignoble conduit en bio et une certification AB afin de pouvoir prétendre à un label dit biodynamique. En pratique, la viticulture biodynamique vise à abolir toute modification des équilibres naturels du raisin. Pour cela, elle est notamment basée sur le cycle lunaire (lune montante, lune descendante, …) et planétaire dans les travaux de vigne et les travaux de cave. Autre pratique, la phytothérapie ; cela consiste à des pulvérisations à base de plantes (ortie, prêle, valériane, …)
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Certains viticulteurs, en plus d’être biologique ou biodynamique poussent la démarche beaucoup plus loin en interdisant tout intrants tels que les produits ajoutés lors de la vinification (mise à part une éventuelle infime présence de soufre). L’objectif est de manipuler le moins possible le vin et de laisser faire la nature, c'est ce qu'on appelle un vin naturel.
Ces vins n’ont pas de définition officielle ou encore de certifications. De ce fait, des cahiers des charges sont réalisés avec la mention AVN ou SAINS pour les vignerons qui s’engagent à le respecter. |
La viticulture est soumise à de nombreux processus permettant la délivrance de labels et de certifications. En raison d’une tendance poussée vers la préservation de notre environnement, la viticulture s’est aussi transformée afin de s’y conformer. En grande partie dite « conventionnelle », des alternatives existent afin de faciliter sa reconversion vers des fonctionnements de plus en plus durables.
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